Témoignage
À mes grands parents
Je dédie aussi ce site à mes grands parents, quatre personnalités courageuses qui m'ont aidée par leur force tout au long de ma vie, et qui continuent de la ou ils sont à m'envoyer leur bienheureux soutien. Hommage à René résistant courageux, qui, battu et laissé pour mort par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, se releva et vécu jusqu'à un âge certain. Il fut un exemple de courage et je pense toujours à lui dans mes pires moments de détresse et de souffrance, la maladie est aussi une guerre de chaque jour, et de chaque instant.
Mes premières années
Je commencerais par il était une fois, l'histoire ou le survol d'une vie. Ici je resterais surtout sur la maladie de Lyme, qui débarqua sur un destin d'artiste. Celle-ci démarra à la fin des années 60 en France, dans un petit coin de campagne. Au jour d'aujourd'hui, je n'ai plus vraiment foi en l'être humain et dans toutes ses sois-disant facultés d'intelligence et d'humanité, mais étant très croyante, il me faut lui laisser une chance et garder une lueur d'espoir dans cet univers de noirceur. Je crois aussi que le destin, le grand tout, le ciel, ou dieu, nous envoie nos épreuves si difficiles soient -elles. J'apporte ma petite pierre, à l'édifice des grandissant et très nombreux témoignages des vies foudroyées par la maladie de Lyme. Il était une fois, une petite fille joyeuse et en pleine santé, aimant la nature les animaux et ses semblables, artiste dans l'âme et dotée d'un sixième sens bien prononcé. La maladie de Lyme a croisé ma route vers l'âge de 10 ans, habitant un petit village de Seine et marne, la maison était entourée de champs, vergers et forêts, aussi je passais la grande patie de mon temps à parcourir les sentiers et les belles prairies environnantes à pied et à vélo. Dans les années 1976, l'on n'entendait pas parler des maladies transmises par les tiques, et donc l'on ne faisait pas attention à leurs dangereuses piqûres et surtout à leurs possibles infections. Mes chiens en étaient souvent couverts et même si nous faisions attention, il en restait toujours une cachée dans un pli de la peau ou derrière leurs oreilles. Mes chers parents venaient de se séparer, je survolerais quelques épreuves de ma vie, car elles ont comptées dans mon parcours de malade. Le destin a bien emberlificoté ses fils emsembles, avec d'autres expériences tragiques qui auraient suffit emplement à déstabiliser une petite fille. Hélas ma morsure de tique survient dans cette période douloureuse. Vivant alors avec mon père, je me retrouvais un jour allongée par terre ne pouvant plus bouger, et couverte de cloques et diverses plaques sur la peau, arrivèrent alors des vertiges, et symptômes grippaux prononcés, le médecin de campagne, n'ayant jamais observé ces problèmes de peaux et autres , me dit " je ne vous donne pas d'antibiotiques, car je ne sais pas ce que vous avez?? Il est parti sans autre interêt pour moi... Le long chemin de torture et de souffrance allait commencer, étant très dynamique et aimant le sport et la vie, je me retrouvais attachée à mon lit à la moindre occasion très fatiguée avec fièvre perpétuelle et de plus en plus d'autres symptômes divers et variés, allant de ganglions, troubles de la vue et de la mémoire, visions doubles, évanouissements, douleurs squelettiques, début de paralysie, et par la suite problèmes cardiaques et respiratoires. J'etais très souvent chez un médecin et commençais à passer pour une petite nature peu enclin ( à se bouger les fesses.....) se servant de tout cela pour se faire dorloter.